Et si vous pouviez voyager dans le temps, que changeriez-vous ? Quelles rencontres aimeriez-vous faire ? A quels événements aimeriez-vous assister ? Lesquels souhaiteriez-vous empêcher ? Vaste question n’est-ce pas ?
Sylvain Chauvier, lui, n’hésites que peu de temps. Il a en effet la chance d’avoir, derrière une anonyme porte en bois, une véritable machine lui permettant de découvrir le passé ; et pour lui, aucun doute : il lui faut absolument faire en sorte que Paris ne se pare pas de ses pires monuments : la Tour Montparnasse, le musée du Louvre, le centre Pompidou, … . Autant de verrues qui la défigurent et que Sylvain Chauvier se donne pour mission d’empêcher d’exister… quitte pour cela à se faire assassin. Mais un jour, sa vraie mission lui apparait comme une évidence : il sera présent à l’inauguration du premier métro et marquera cet événement de son empreinte. Pour le meilleur ou pour le pire ?
Après avoir clamé son amour pour Paris dans le Dictionnaire amoureux de Paris (Plon), Nicolas d’Estienne d’Orves revient ici pour… la déconstruire ! Il nous la fait à cette occasion découvrir autrement, nous rappelant ce que la capitale était avant de devenir la vitrine de certains hommes politiques et architectes peu scrupuleux à entacher sa beauté, mais résolus à donner leur nom à des monuments. Une véritable ode à la ville lumière mais aussi un petit roman de science fiction très bien mené : Paris n’est qu’ un songe est une sorte d’OVNI littéraire, mais un joli OVNI !